Ovins Commerce compliqué à l’aval

Le niveau des commandes dans les magasins est en repli, avec les premiers effets ressentis de l’accroissement des dépenses énergétiques sur le budget des ménages. Les viandes cataloguées onéreuses sont les premières touchées. Les éleveurs ont pourtant besoin d’une revalorisation de leur production face à la hausse des aliments. L’équation est compliquée à tenir.

L’offre saisonnière ovine est mesurée sur les marchés, mais les abattoirs ne manquent pas, avec des disponibilités toujours importantes en lacaunes et à l’importation. Les fêtes religieuses du Ramadan et de Pâques ne donnent pas encore de signes de reprise des ventes.

Le commerce est à l’équilibre sur le marché de Parthenay, où les tarifs sont sensiblement reconduits. Le cadran de Châteaumeillant bénéficie, quant à lui, d’une qualité plus relevée, avec plus d’agneaux laitons.

Les très bons agneaux laitons E se négocient de 4,40 à 4,60 €/kg vif. Les U partent entre 3,90 et 4,30 €/kg vif sur les cadrans. L’activité commerciale est également plus tendue dans les agnelets à Réquista ou Laissac, avec des tarifs qui se replient pour mieux correspondre aux coûts d’engraissement.

L’activité commerciale est assez soutenue dans les brebis, avec le ramadan qui va débuter dans 2 semaines (2 avril). Le commerce reste favorisé par une offre restreinte avec des brebis U de + 60 kg U qui se valorisent entre 1,30 et 1,70 € à Parthenay ou Sancoins.

[summary id = "10047"]